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Catégorie : Éducation

Licence : Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)

Conférencier : Jean-Claude Germain, écrivain et dramaturge

 

 

Jeanne Mance cofondatrice de Montréal

Vidéo : MTLVille

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Photomontage : L'esptit de clocher

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Fondation de 
la ville de Montréal

 

La fondation de Montréal :

une histoire de femmes et

de coureurs des bois.

 

La fondation de Ville-Marie est née de la lecture enthousiaste d'un best-seller de l'époque, Les Relations des Jésuites.

 

Le choix de l'emplacement a été établi à partir d'un point sur une carte. La mise sur pied du projet est le fruit d'un mariage blanc entre une fièvre dévote et une société secrète.

 

Le maître d'œuvre de l'établissement est une femme, Jeanne Mance, une leveuse de fonds née, qui peut compter sur une talle fortunée de veuves influentes. Bref, une chimère utopique 

dont un brave homme, Paul de Maisonneuve, prend le commandement. La rencontre du rêve avec la réalitégéopolitique de la Nouvelle-France est un choc  brutal. 

 

 

Les Montréalistes se trouvent rapidement plongés dans une guerre amérindienne, dont ils ne sont pas l'enjeu principal, mais les victimes collatérales. 

Jeanne Mance est née le 12 novembre 1606 à Langres. Le même jour, elle y est baptisée en l'église Saint-Pierre-Saint-Paul.

 

Issue d'une famille bourgeoise aisée, puisque son père était procureur du roi de France à Langres, un important évêché au nord de la Bourgogne, Jeanne Mance remplace, auprès de ses onze frères et sœurs, sa mère, morte prématurément, avant de se consacrer aux soins des victimes de la Guerre de Trente Ans et de la peste.

 

À 34 ans, lors d'une procession à Troyes, en Champagne, elle découvre sa vocation missionnaire et veut rejoindre la Nouvelle-France dont l'expansion est en pleine actualité.

 

Avec le soutien d'Anne d'Autriche, la très catholique épouse du roi Louis XIII, et l'appui des Jésuites, elle accepte la donation de Mme de Bullion et de la Société Notre-Dame de Montréal, qui veulent aider à la fondation

d'un poste à Montréal, et plus précisément celle d'un hôpital, un Hôtel Dieu, sur le modèle de celui de Québec.

 

Elle embarque à La Rochelle le 9 mai 1641 et arrive trois mois plus tard (le 8 août) en Nouvelle-France.

 

Au printemps 1642, après la fonte des glaces du Saint-Laurent, elle accède, avec Paul Chomedey de Maisonneuve, à l'île de Montréal le 18 mai et participe à

la fondation de la ville sur les terrains concédés officiellement le 17 mai 1642 par le gouverneur, avec l'autorisation de créer les bâtiments.

 

Jeanne Mance ayant fait partie du premier groupe d'organisateurs et de bâtisseurs, elle est considérée comme l'un des deux principaux fondateurs de la ville de Montréal.

 

Elle soigne dans une installation précaire les constructeurs du fort et les soldats avant de superviser

la construction du centre de soin de la petite colonie qu'autorise le contrat de la fondation signé à Paris le 12 janvier 1644.

 

Les travaux commencent en 1645 : il s'agit d'un modeste bâtiment, de 60 pieds sur 24, inauguré le 8 octobre 1645 et destiné à abriter six lits pour les hommes et deux pour les femmes. Trop petit, il sera remplacé par un nouvel édifice en 1654. 

 

Jeanne Mance, relevant toujours de l'état laïque mais secondée par les Sœurs Hospitalières à partir de 1659, continuera à en assurer la direction jusqu'à la fin de sa

vie en 1673.

 

Au cours de sa carrière au Canada, Jeanne Mance agit quarante-et-une fois comme marraine des filles de la colonie. | Source : Wikipédia

Paul Chomedey

Cofondateur de Montréal

de Maisonneuve

réduite, qu'à l'instigation de Jeanne Mance, il doit retourner en France pour recruter des volontaires.

Il retourne à Montréal l'année suivante avec 116 personnes dont Marguerite Bourgeoys qui met en place l'enseignement dans la nouvelle ville.

 

On appellera ce groupe La Grande Recrue qui va assurer la survie de Montréal. Si l'effort du sieur de Chomedey avait échoué, Montréal aurait été abandonnée et les survivants auraient été relocalisés à Québec.

 

Lors de l'arrivée des nouveaux colons, la population de Montréal était à peine de 50 habitants, incluant Jacques Archambault, qui creusa le premier puits d'eau sur l'île en 1658, à la requête de Maisonneuve.

 

Avec le temps, la colonie se développe et devient assez populeuse pour résister à la menace iroquoise. Le contrôle de la colonie est pris par la société missionnaire et repris par la couronne en 1663. Maisonneuve n'a pas l'appui du nouveau gouverneur Augustin de Saffray de Mézy. En septembre 1665, Maisonneuve reçoit de l'intendant, Alexandre de Prouville de Tracy, l'ordre de retourner en France pour une période indéfinie. Après vingt-quatre ans à la tête de la colonie, il quitte Montréal pour de bon.

 

Il s'installe à Paris où il vécut dans l'ombre. En 1671, Marguerite Bourgeoys lui rend visite et fut chaudement reçue dans sa demeure.

 

Il meurt en 1676. À son chevet se tiennent son jeune ami Philippe de Turmenys et son dévoué serviteur, Louis Fin.

 

Le 10 septembre, les funérailles ont lieu dans l'église des Pères de la Doctrine chrétienne, là où il est enterré

au cimetière de Ville-Marie, à côté de son père.

 Source : Wikipédia

Paul de Chomedey, le fils aîné de Louis de Chomedey, seigneur de Chavannes et de Neuville, et de Marie de Thomelin, est baptisé en l'église Saint-Martin de Neuville-sur-Vanne le 15 février 1612, à 25 km de Troyes.

 

Son acte de baptême est rédigé ainsi : « Le 15 février 1612 a été baptisé Paul, fils de Louis de Chomedey, escuyer, sieur de Chavannes, Parrain pour le nom, Paul Janson, lieutenant au bailliage de Villemor et Gabriel de Campan, Marraine Jehanne Chabert. »

 

Paul de Chomedey devient sieur de Maisonneuve quand son père le dote du domaine de Maisonneuve par acte du 24 février 1614 — mais, que l'on sache, il a toujours signé « Paul de Chomedey », sans jamais utiliser le titre « de Maisonneuve ».

 

Soldat, il combat dans des guerres européennes.

Lecteur des Relations des jésuites, il souhaite participer

à l'évangélisation de la colonie. Il rencontre Jérôme

Le Royer, cofondateur de la Société Notre-Dame de Montréal, qui le recrute pour prendre possession de leur concession dans le Nouveau Monde (l'Amérique). Choisi pour fonder une colonie sur l'île de Montréal, il arrive en Nouvelle-France en 1641.

 

En 1642, il travaille à la construction de la fortification et de divers édifices de Ville-Marie fondée officiellement le 17 mai, sur l'actuelle Pointe-à-Callière. Il plante une croix au sommet du Mont Royal en 1643. Cette ville devient plus tard Montréal.

 

Au printemps de 1651, les attaques des Iroquois, pour stopper la colonisation, sont si fréquentes que les habitants de Ville-Marie croient leur fin arrivée.

 

Maisonneuve fait se réfugier tous les habitants dans l'enceinte du fort. En 1652, la colonie de Montréal est si 

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